[Événement]: Les récits photographiques de Ouagadougou
Les récits photographiques de Ouagadougou s’est tenu à la villa Yiri Suma du 9 au 26 mars 2019.
Point de ventre relais d’ouvrages de “Vives Voix” :
Ouaga Emoi, Dakar Emoi, Germaine Acogny.
La Bâche de François d’Assise Ouedraogo :
François d’Assise a composé sa bâche des récits photographiques de
Ouagadougou avec la vingtaine de photos qu’on lui a proposées.
Il y
avait sans doute des fils de « sens » pré-tissés, une trame, derrière
cette sélection subjective mais pas vraiment «pensée ».
On est un
peu perdu dans ces photos de l’existant de Ouagadougou…On ne s’y
retrouve pas vraiment…On flotte dans un espace familier dans le détail
et qui nous est renvoyé dans une fiction futuriste qui ne peut pas nous
laisser indifférents.
Mais est-ce si opposé à notre façon
d’appréhender la ville ? nos trajets de routine d’un point à un autre,
qui dessinent des trajectoires d’appropriation, et qui ignorent le
reste, la part la plus importante en terme d’espace et encore plus, de
diversités sociales….de rencontres possibles.
On voit principalement
des infrastructures, des constructions « informelles » ou des
monuments, des bâtiments inscrits dans l’identité socio-politique de la
capitale du Burkina Faso .
Peu de vies humaines mises à part les
loupes sur des quartiers populaires et sur quelques individus dispersés
sur la double voie…
Une autoroute qui traverse le « centre » en
passant sous la «soucoupe volante» du monument des Héros
Nationaux…monument miniaturisé par rapport au centre des congrès tout
proche (festivités, colloques…), par rapport à la belle mosquée géante
de Ouaga 2000 qui symbolise la floraison des mosquées dans la ville…
Le monument des Cinéastes, emblème pan-africaniste d’appel à des
fictions (de lecture de l’Histoire et de création du futur), trône dans
ce qu’on repère être le « centre de la ville ».
Une piste
d’atterrissage, ou de décollage, occupe un espace important en filant
vers un horizon sans destination identifiable … elle questionne l’avion
qui vole sans ailes dans l’autre coin … et l’enjeu des infrastructures à
venir qui serviront de trame aux tissages d’énergies urbaines,
rassembleuses ou fragmentées….insensées ou porteuses d’intelligence
collective.
Merci à François.
Source: Yiri Suma
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