[Hommage] Père Celestino Di Giovambattista

Née le 24 Avril 1934 à Massa D’Albe, dans la province de Aquitaine, en
Italie, Père Celestin de son vrai nom Celestino Di Giovambattista entre
au petit séminaire des camilliens le 06 Octobre 1946. Quatre (04) ans
plus tard, il reçoit l’habit religieux des camiliens et commence son
noviciat.
Le 4 Mai 1958, Père Célestin reçoit l’Ordination Sacerdotale et il est
affecté à la basilique de S. Camille de Rome en tant que vicaire. En
Septembre, il fut envoyé à l’hôpital de saint Martino al Cimino pour
s’occuper des enfants atteints par la tuberculose.
En 1962, Mr Celestino ouvre la maison de Loreto pour enfants handicapés
physiques et psychologiques. Ainsi, en 1968, il se rétrouve dans sa
ville natale où il exerça la tâche de supérieure et directeur au petit
séminaire camillien.
C’est dans ce cadre, il arrive au Burkina et est chargé des étudiants camilliens en formation le 27 Août 1972.
Puis, le 20 Août 1974, il est nommé supérieur et directeur du petit
séminaire S. Camille de Ouagadougou : << Juvenat S.
Camille>>. Fidèle à ses promesses, il est nommé curé de la
paroisse Saint. Camille en remplacement du père Lino, premier curé de la
paroisse qui rentrait pour des raisons de santé. En plus de cette
responsabilité, de mai 1982-1988, il est délégué provincial de la
Délégation camillienne du Burkina.
Le 3 Mai 1996, il devint conseiller de la délégation.
Le 24 Février 1999, il obtient la nationalité burkinabé et reçoit la
décoration de << Chevalier de mérite >> du Faso.
Homme au grand cœur, il laisse sa tâche de Curé au père Prosper Kontiebo
et est nommé aumônier de la Maison d’Arrêt et de Correction de
Ouagadougou ( MACO) et de l’hôpital Yalgado Ouédraogo.
Père Célestin décède le 13 Octobre 2001 à l’hôpital Yalgado victime d’un détenu de la MACO.
Selon des témoignages recueillis au moment de sa mort, pour Mgr Jean
Marie Compaoré :<< son amour n’est pas seulement un amour en
parole mais un amour en acte, un amour engagé…>> et pour Francis
Turlotte de l’ONG Prisonnier sans frontière, c’est << un homme
d’une sensibilité extrême, d’une humilité sans égal, d’une bonté à
l’égard des détenus qui étaient non pas seulement des paroissiens, mais
des frères au sens évangélique du terme >>