[Billet-Juin]: La pêche
La pêche participe à 1% du PIB au Burkina Faso. Elle est restée
longtemps marquée par la coexistence de deux modes de pêche: la pêche
coutumière qui était organisée sous l’égide des chefs de terre,
gardiens des génies de l’eau, qui répondait à des exigences
sacrificielles, et la pêche de subsistance qui visait essentiellement
la satisfaction des besoins d’autoconsommation des communautés
riveraines en protéines de poisson. Bien qu’il subsiste encore quelques
pratiques de pêche coutumière, la
pêche artisanale ou pêche commerciale s’est progressivement
développée avec notamment l’accroissement des possibilités de pêche
consécutif à la construction de retenues d’eau à travers l’ensemble
du territoire national.
Le sous-secteur de la pêche artisanale se
caractérise par sa faible productivité et la prédominance de modes
d’exploitation rudimentaires. Cependant, depuis quelques années, le
souci de production et de conservation des ressources halieutiques
caractérise les systèmes de gestion en vigueur au Burkina Faso.